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Proverbe: «Les Hautes Alpes sont le paradis du géologue, l'enfer du mineur, …
et le purgatoire des actionnaires assurés d'y perdre tout l'argent investi.»
Lorsqu'on examine une carte du briançonnais, on reste interrogatif devant des mots qui vous sautent aux yeux: Pic des Trois Evêchés, Mt Tabor, Sommet des Anges, Croix de la Benoîte, Croix de la Gardiole, Croix de la Cime, Croix de Toulouse, Croix de Bretagne, ND des Neiges, et toute sorte d'oratoires, de chapelles ou de villages portant le nom d'un saint. Les plus curieux auront envie de connaître les origines de telle ou telle tradition qui façonna durant des siècles le panorama culturel de cette région.
Le Briançonnais est singulièrement marqué par la forte dévotion qui a régné dans la chrétienté moyennageuse. Avant le déplacement des frontières à la suite du traité d'Utrecht, l'influence religieuse dominante venait de l'abbaye Saint Laurent d'Oulx fondée en 1042. On admire surtout l'empreinte du style roman-lombard.
La ferveur religieuse a permis d'élever des bâtiments qui ont malheureusement été en partie détruit ou ruiné ensuite par les guerres de religion et les conflits du XVII.
A partir du XVIII et XIX, un nouvel élan architectural et artistique suscita la reconstruction des édifices pour répondre à l'essor démographique et les modes du moment.
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