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FORTS DE BRIANCON"Le passé, le présent, répondent de l'Avenir "épitaphe sur la porte d'entrée Sud avant la porte d'Embrun
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Les sept valléesRepèresForts militairesLe ski |
A partir de 1701, se déclenche la guerre de sucession d'Espagne qui se termine en 1713 par le traité d'Utrecht. La France récupère la vallée de l'Ubaye mais doit céder les vallées transalpines. Ce qui mit Briançon en première ligne. Louis XIV fait appel à Vauban pour renforcer les fortifications de la frontière avec le Royaume de Savoie. Briançon fut dotée de plusieurs forts qui se soutiennent mutuellement. Lorsque Vauban meurt en 1707, la mise en oeuvre revient au maréchal de Berwick qui, de 1709 à 1712, ordonna une campagne de travaux sur le plateau des Têtes et la bosse du Randouillet. Le projet définitif fut dressé par les ingénieurs de la place. Le marquis d'Asfeld , directeur administratif des Fortifications, donna son accord, après avoir pris avis d'ingénieurs chevronnés. Remparts et portes de Briançon A partir de 1692 et terminés vers 1700 Lors de son premier passage à Briançon en 1692, Vauban réclama la construction d'une Redoute des Salettes. Elle fut effective de 1709 à 1712. A partir de 1720 jusqu'en 1735, le Génie militaire construit un ensemble de quatre ouvrages sur 1500m dans la continuité du fort des Têtes au Randouillet.
Au-dessus, le Fort d'Anjou, privée, est un petit ouvrage chargé d'arrêter momentanément l'ennemi contre ses colonnes descendant de la montagne. Plus en avant encore, la redoute du Point du jour, au nom poétique, n'est qu'une sonnette d'alarme avancée. C'est une tour quadrangulaire couronnée d'un hourd en bois. Elle rejoint, 20 ans après la mort de Vauban, la famille des «tours â mâchicoulis» imaginée par celui-ci, deux fronts bastionnés la défendent en amont et en aval. Cette liaison entre les deux forts leur assure en outre un ravitaillement en eau. Une source est en effet captée dans une salle souterraine et s'épanche dans un bassin. Jusqu'en 1791, on se contenta d'entretenir les ouvrages. Vers 1840, le Randouillet fut renforcé. Après 1871, trois nouveaux forts du système Séré de Rivière (1873-1890) sont construits. Difficiles d'accès, se délabrent rapidement en raison de leur éloignement et de leur altitude. Ils sont tous situés en hauteur et disposent de vues étendues, tandis que leurs tirs s'allongent sur des objectifs.
Deux batteries complètent le système: Entre 1890 et 1914, on continue de prendre de l'altitude pour occuper l'Eyrette, la Grande Maye, le Janus, Lenlon, la Lauzette, le poste des Acles. Pour terminer l'architecture militaire de la région, on construit dans les années trente, la "Maginot Alpine" : Ensemble d'ouvrages bétonnés pour faire face à l'attitude agressive de l'Italie fasciste. Malgré la faiblesse des moyens en homme, l'armée bloqua l'offensensive de juin 1940.
Le Fort du Chaberton est construit par les italiens à partir de 1900 sur leur territoire. Ces ouvrages fortifiés, courtines, bastions, demi-lunes, dessinent une géométrie gigantesque qui contraste avec le désordre des pentes naturelles. Et l'esprit ajoute son plaisir à celui de la seule esthétique, car il devine dans ces compositions le fruit de calculs complexes, de contraintes multiples, dont la solution s'est définitivement fixée dans la pierre. |
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